La question quelque peu problématique que pose la robotique est de savoir la place qu’elle occupera véritablement dans le futur. En effet, plusieurs questions se posent : d’abord, les robots apportent-il une véritable aide à notre communauté ? Sont-ils une véritable chance pour l’humanité ? Constituent-ils, à terme, de vrais travailleurs ? Ou, au contraire, sont-ils un danger pour l’humanité ?
Le but premier s’agissant des robots a toujours été d’apporter un plus à notre quotidien. En effet, petit à petit, ils ont été intégrés dans notre environnement familier, à tel point que nous les oublions. Néanmoins, comme cela a pu être le cas dans le secteur des entreprises, les robots constituent un bonus comme un malus : alors qu’ils peuvent réaliser des tâches plus rapidement, ils sont la cause de nombreuses pertes d’emplois en France. En effet, malgré leur coût d’achat élevé, à long terme, ils constituent une économie non-négligeable pour les entreprises : avec une efficacité accrue, puisque les facteurs émotionnelles et physiques humains ne rentrent plus en compte. Ainsi, ils n’ont plus besoin de pause et ne ressentent pas la pénibilité.
Ainsi, de ce point de vue-là, il semblerait qu’à terme les robots prennent une place plus importante que les humains au travail, notamment dans les secteurs de l’industrie. Ce qui est effrayant, on doit bien l’admettre.
De plus, l’intelligence artificielle se développant de plus en plus, il ne semblerait pas impossible que dans le monde de demain les robots aient pu développer une véritable conscience individuelle (ou collective entre eux) ainsi que des sentiments. Cela remet au goût du jour des films catastrophes tels que Terminator, et bouleverse profondément les questions en matière d’éthique. En effet, ne serait-ce eugénique de créer des robots parfaits avec des sentiments, une conscience, et des capacités supérieures à celles des humains ? Il semblerait que l’humain soit en perpétuelle quête de perfection, comme cela a pu être démontré dans le film Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol. Tout cela se heurte directement les limites de l’éthique : en effet, peut-on tout réaliser ? Ou doit-on tout interdire en prônant l’eugénisme ? La quête de la perfection ne devrait-elle pas rester qu’une simple utopie ?
Surtout que certaines innovations futures feraient pâlir d’inquiétudes plus d’un. En effet, dans le domaine médical, outre les robots qui existent déjà et qui sont commandés à distance par le chirurgien, il ne semblerait pas impossible qu’à l’avenir des robots totalement autonomes opèrent les patients et les soignent. Ce qui, malgré un nombre d’erreurs médicales réduit, inquiète plus qu’il ne rassure. Il faudra alors un calibrage parfait car, l’erreur étant humaine, elle parait plus acceptable de la part d’un être humain que d’une machine.
Et, dans le domaine policier, des projets de robocop sont en cours. En effet, à terme ils seront autonomes et devront assurer les lieux fréquentés. Chaque robot sera équipé d’une caméra qui retranscrira tout au centre de commande. Et, dans le futur, d’autres fonctions pourront être ajoutés.
En définitive, le monde de demain sera sans doute principalement peuplé de robots !